


Pendant les vacances scolaires d’octobre, trois professeurs de français de Tallinn et de Kohtla-Järve ont visité le collège Afonso XO Sebio à La Corogne, en Espagne, dans le cadre du programme Erasmus+ Job Shadowing. Durant ces cinq jours, on a suivi des cours d’espagnol, d’anglais, de portugais et de galicien, ainsi que d’histoire, de musique, de théâtre et de littérature. Et voici de nombreux points importants de nos observations. L’école Alfonso XO Sebio est une école municipale classique, accueillant des élèves du 5e au 9e classe. On a eu une excellente impression des capacités des élèves à se concentrer, à participer activement à leurs travaux et à ne pas hésiter à venir au premier rang pour répondre aux questions. De plus, les professeurs sont aimables et laissent aux enfants le temps d’exprimer leurs émotions pendant le cours, leur donnant toujours l’occasion d’exprimer leurs opinions, de faire des erreurs et d’arriver à la bonne décision par eux-mêmes. Pendant les cours de langues étrangères, les professeurs parlent la langue qu’ils enseignent. Bien que les élèves s’adressent librement aux professeurs de manière informelle, cela ne nuit pas au respect mutuel qui existe entre eux. Pendant toute la journée scolaire, les portables sont interdits, tant aux élèves qu’aux professeurs. Cependant, les compétences numériques se développent en permettant aux élèves d’utiliser des ordinateurs portables (en accès libre) et des tableaux numériques pour réaliser les devoirs assignés par l’enseignant. En Espagne, le système d’évaluation est très développé. Au cours du trimestre, les élèves passent deux à trois évaluations (on les appelle l’examen, bien qu’ils ressemblent à nos travaux de contrôle) dans chaque matière, pour lesquelles ils reçoivent des notes qui contribuent à leur note du trimestre. Néanmoins , les élèves reçoivent rarement des notes courantes; on peut donc conclure que les notes n’est pas un facteur de motivation pour s’impliquer en classe. La plupart des étudiants sont désireux d’apprendre, de répondre aux questions et d’interagir avec leurs enseignants et leurs camarades. Le taux d’admission à l’université de 100 % des étudiants l’année dernière le confirme.
Nous avons observé et apprécié la manière dont les enseignants répondent aux besoins psychologiques fondamentaux des enfants : connexion, autonomie et compétence.
Par Svetlana Hatšaturjan et Elizaveta Vaulina